Un débat des Gilets jaunes du Volvestre au sein de la commune (Dépêche 21/03/19)

 

Une centaine de gilets jaunes se sont retrouvés, samedi dernier, salle des fêtes du centre socioculturel de Carbonne pour débattre et apporter leur contribution au débat national.

Ce débat avait pour but d’apporter ce moyen en milieu rural, de réaliser un débat déclaré dans le cadre du grand débat national afin d’apporter cette contribution collective, de garantir une pleine et entière liberté d’expression, enfin de donner à tous la possibilité de débattre quel que soit le bord politique, le plus librement possible.

Ce débat a donc été déclaré sur le site officiel du grand débat national initié par le Président de la République.

Tous les élus de la Haute-Garonne ont été invités personnellement.

C’est ainsi que Marie Caroline Tempesta, conseillère régionale, Denis Turrel, Président de la communauté des communes du Volvestre, Gérard Roujas, président du PETR Pays du Sud Toulousain, Bernard Bros, maire de Carbonne entouré de quelques conseillers, ont assisté à cette réunion. Tout a débuté par la diffusion d’un reportage : «Gilets jaunes – Les blessés qui dérangent», du média d’opinion indépendant «Le Vent se lève». Il fut suivi de réactions et témoignages de quelques participants.

Le débat s’est poursuivi par des ateliers de travail thématiques : Fiscalité et dépenses publiques – démocratie et citoyenneté, Environnement et transition écologique, organisation de l’état et des services publiques, justice sociale et judiciaire.

De nombreuses propositions pertinentes ont été formulées et présentées par un rapporteur à toute l’assemblée. Il serait ici trop long de les énumérer. D’aucuns ont trouvé le délai de cette réunion trop court.

Certains auraient souhaité que ces propositions ne soient pas envoyées, mais la majorité s’y est opposée.

L’un des organisateurs nous confiait : «c’est bien l’aboutissement de l’expression démocratique qui est retenue. Car la démocratie n’ayant de valeur que si elle s’exprime, en déplaise à quiconque, aujourd’hui le président de la République est Emmanuel Macron, et c’est donc envers lui que la démocratie doit s’exprimer. Il n’y aurait aucun sens à garder tout ce travail